Montréal se classe au quatrième rang des villes les plus « spongieuses », précédée de Mumbai, New York et Singapour, pour sa capacité naturelle à absorber les précipitations
Alors que la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15) est en cours, Arup, société de conseil mondiale spécialisée en développement durable, a publié aujourd’hui son Rapport d’aperçu des villes-éponges qui montre que les caractéristiques naturelles uniques de Montréal permettent de renforcer la résilience et de faire face aux risques liés au changement climatique dans un climat nordique.
Montréal obtient un résultat de 29 %, ce qui la place au quatrième rang des villes les plus « spongieuses ». Le classement mesure la capacité naturelle des villes à absorber l’eau de pluie. Cela place le centre-ville de Montréal tout juste derrière Mumbai, New York et Singapour, dont le taux se situe à 30 %, et bien devant Londres et Sydney qui se classent en queue de peloton, avec 22 % et 18 % respectivement. Le classement de Montréal vient s’ajouter au Rapport d’aperçu des villes-éponges préparé par Arup. Ce rapport dresse le profil d’une douzaine de grandes villes dans le monde, dont Londres, Sydney, New York, Shanghai et Singapour, et démontre l’intérêt de privilégier les solutions d’infrastructures bleues et vertes, comme les parcs, les zones humides et les arbres, au lieu d’ajouter du béton et des infrastructures grises pour la gestion des eaux pluviales. La recherche du Forum économique mondial montre aussi que les solutions d’infrastructures bleues et vertes sont non seulement très efficaces pour gérer l’eau, mais qu’elles sont aussi 50 % plus rentables, en moyenne, que les solutions de rechange créées par l’humain et qu’elles apportent 28 % de valeur ajoutée. Si toutes les villes ont une qualité d’« éponge » inhérente, leur « épongéité » est un indicateur de base de la capacité d’absorption qui peut être améliorée par des interventions stratégiques.