Toronto figure maintenant dans le Rapport d’aperçu des villes-éponges dans le monde d’Arup : une étude mondiale sur la capacité naturelle des villes à absorber les précipitations. L’étude a démontré que le centre-ville de Toronto est loin devant Sydney et Londres en termes d’« épongéité », avec un taux de 30 % (comparativement à 18 % pour Sydney et 22 % pour Londres). Toronto a obtenu le même taux d’épongéité que New York, Mumbai et Singapour.
Arup, une société de conseil mondiale spécialisée en développement durable, a élaboré ce rapport d’aperçu pour inciter les villes à se poser la question suivante : à quel point suis-je une ville-éponge? Les auteurs de l’étude incitent les dirigeants à voir plus loin que les interventions de bétonnage et à se tourner vers la nature pour trouver des solutions aux problèmes climatiques, tels que la gestion des fortes précipitations.
Les auteurs ont étudié des zones d’étude d’environ 150 km2 dans dix villes mondiales diverses, dont Toronto qui se joint à Auckland, Londres, Montréal, Mumbai, Nairobi, New York, Shanghai, Singapour et Sydney, afin d’évaluer dans quelle mesure leur infrastructure naturelle existante les aide à absorber les précipitations.
Cette analyse voit le jour au même moment où le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prévoit que les risques liés à l’eau augmenteront avec chaque degré de réchauffement de la planète. Environ 700 millions de personnes vivent actuellement dans des régions où les précipitations maximales quotidiennes ont augmenté.